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Pourquoi et comment dire non à ses enfants?

Nous l’avons déjà vu dans l'article précédent "Oser dire non quand on est une femme: pourquoi est-ce important" dire non n’est pas facile mais nécessaire. Oser dire non aux autres c’est se dire oui à soi. C’est enfin écouter ses propres envies et désirs. Et s’il y a bien un domaine dans lequel il est très difficile de dire non, surtout pour les femmes, c’est celui de la maternité et de la parentalité. Dire non à ses enfants peut paraître impossible pour certaines mères.

Pourquoi?


Tout d’abord parce que l’idée de leur faire de la peine nous bouleverse. Comment faire de la peine à un enfant, qui plus est notre propre enfant! Comment supporter de voir des larmes couler sur ses joues?


Dans les faits, nous ne voulons pas endosser le rôle de la méchante et nous n'assumons pas de dire non car nous confondons faire de la peine, avec poser des listes et générer de la frustration. Mais éviter le conflit ne va pas résoudre les choses.


Nous allons voir que nos enfants ont besoin de connaitre les limites de ce qui est autorisé ou non et de les intégrer.



Les enfants ont besoin de limites pour grandir


Un enfant a besoin de limites qui le rassurent. Ne jamais mettre de limites à un enfant revient à dire à quelqu’un: ‘vas-y, conduis la nuit sur cette route de montagne sans mettre les phares’. Contrairement à une idée préconçue, dire non à son enfant lui permet de s’autonomiser. L’enfant a besoin de ces limites pour se rassurer et comprendre comment vivre en société.


De plus, grâce à ce non émis par son parent, il construit peu à peu sa propre personnalité. Il comprend qu’il est différent de son père ou de sa mère, ce qui l’aide à s’autonomiser.


Un enfant qui se voit répondre oui à tous ses désirs ne va pas connaître le sentiment de frustration et paradoxalement, il va devenir esclave de ses envies. Par exemple, imaginons un enfant qui veut manger des frites à tous les repas (toute ressemblance avec une situation déjà vécue est volontaire!). Si ses parents lui disent oui, il va devenir esclave de son non-choix et ne pas avoir la possibilité de découvrir d’autres aliments (il risque aussi de devenir obèse mais c’est un autre sujet).


En devenant adulte, un enfant qui n’aura pas reçu de refus, ne comprendra pas pourquoi la société en général lui refuse certaines choses. Il aura donc tendance à exprimer plus de colère, de violence et pourra même souffrir de dépression.


Mais ne vous inquiétez pas, avant d’en arriver là, il y a des solutions. Voyons comment oser dire non à ses enfants.



Comment poser des limites à son enfant?


Il existe plusieurs astuces pour arriver à s’affirmer et à poser des limites, salutaires rappelons-le, à son enfant.


Mettez-vous à sa hauteur et restez ferme: un enfant comprendra mieux le message si le ton de votre voix est ferme et ne laisse pas de place au doute et que vous lui expliquez les yeux dans les yeux.


Expliquez pourquoi c’est non: il est très important de faire comprendre à l’enfant pourquoi vous lui refusez quelque chose. Par exemple, si vous ne voulez pas qu’il mange un bonbon (là encore je ne vois pas d’où me vient cet exemple!) expliquez-lui que le sucre n’est pas bon pour la santé, qu’il provoque des caries… Une règle comprise sera acceptée au contraire d’une autre arbitraire qui sera vue comme injuste et donc rejetée.


Mais ne vous lancez pas dans des explications interminables: oui votre enfant doit comprendre pourquoi c’est non mais pas la peine de vous lancer dans un cours de biologie en dessinant un corps humain pour expliquer d’où viennent les caries!


Soyez cohérent: si un jour vous dites oui à votre enfant pour jouer à tel jeu vidéo mais que la semaine suivante vous trouvez ce même jeu beaucoup trop violent, votre enfant ne comprendra pas et n’acceptera pas ce non. Gardez les mêmes règles ou si les choses évoluent, expliquez bien ce qui a changé.


Soyez indulgent envers vous-même et choisissez vos batailles: oui vous avez le droit d’être fatigué, oui vous avez le droit de penser que LA règle appliquée chez tout le monde n’a pas lieu d’être chez vous, c’est normal. Acceptez que tout ne soit pas parfait, que parfois vous cédiez ou que vous soyez un peu trop dure. Vous n’êtes pas superwoman (et encore que je suis sûre qu’elle serait comme nous...mais avec un lasso!) Vous ne pouvez pas vous battre sur tout. Choisissez les règles qui selon vous ne peuvent pas être transgressées et tenez bon. Le reste suivra, vous verrez.


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A très vite,


Catherine Oberlé

Fondatrice de l'Académie du Féminin

Auteure de "Domptez vos peurs et libérez votre Féminin"

Ma passion depuis toujours est de repousser les limites et de faire sauter les tabous.

Avec l'Académie du Féminin j'invite les femmes à reprendre leur pouvoir et à oser être fière d'elles.



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